2016

Le monde a évolué de manière très contrastée en 2016. Dans de nombreuses branches et régions, nous constatons un climat de renouveau dynamique qui se caractérise par de l’optimisme et des perspectives réjouissantes pour l’avenir. Ailleurs, diverses évolutions et problèmes non réglés comme les sujets politiques, la dette publique, les intérêts négatifs, la question des réfugiés, les guerres des devises ou encore le terrorisme, suscitent de la perplexité parmi la population et sur les marchés. Le flux ininterrompu d’informations et la forte volatilité en découlant sont un véritable défi.

Dans ce contexte d’insécurité, nous offrons à nos clients la sécurité. Sécurité grâce à nos fondations solides puisque nous appartenons à l’un des groupes bancaires les mieux capitalisés en Europe. Sécurité basée sur la confiance parce que nos collaboratrices et collaborateurs accompagnent leurs clients au quotidien, sont là pour eux et ne perdent pas de vue l’essentiel. Et sécurité sous forme de compétence parce que nos conseillères et conseillers ont achevé les meilleures formations et peuvent proposer une large palette de solutions individualisées.

Cette stratégie a permis à la Banque CIC (Suisse) de poursuivre encore en 2016 son excellent développement dans la lignée des dernières années. Nos clients nous témoignent leur confiance, font part à leur entourage de leur expérience avec notre banque et nous permettent ainsi d’acquérir toujours plus de clients. En outre, nos clients existants collaborent avec nous encore plus intensément, ce qui se traduit par une progression extrêmement réjouissante des volumes et des revenus. Nous avons pu augmenter notre volume d’affaires de CHF 2,2 milliards et renforcer notre résultat opérationnel qui a atteint CHF 25,5 millions.

A la fois auberge et maison de la culture, le Teufelhof Basel s’est forgé une excellente réputation depuis sa création en 1989. Il y a 7 ans, deux anciens collaborateurs, Nathalie Reinhardt et Raphael Wyniger, ont repris l’affaire de Monica et Dominique Thommy-Kneschaurek. Avec grand enthousiasme, Raphael Wyniger a mis en œuvre des idées nouvelles et continuellement développé l’entreprise, que ce soit sur le plan culinaire, architectural ou en matière de communications. En présentant de manière exemplaire, noir sur blanc, ses concepts commerciaux, il a convaincu les conseillers à la clientèle de la Banque CIC (Suisse) de lui accorder des financements.

En tant que client bancaire, je ne souhaite pas avoir d’options, mais la bonne recommandation, justifiée de manière compréhensible.

De la compétence plutôt qu’un programme au choix

« Les clients du Teufelhof Basel apprécient une belle sélection de vins sur la carte. A contrario, en tant que client bancaire, je ne souhaite pas avoir d’options, mais la bonne recommandation, justifiée de manière compréhensible », explique Raphael Wyniger. Lors de l’entretien, c’est sur ce point que divergeaient les avis de la banque et du client. La banque estimait que la possibilité de choisir la solution de financement était très importante pour le client. Mais pour Raphael Wyniger, un conseil ciblé et très qualifié ainsi qu’un bon rapport de confiance comptaient davantage. Wyniger souligne aujourd’hui que ses attentes concernant un conseil anticipatif, la transmission du savoir et l’orientation à long terme ont été clairement dépassées. Il a le sentiment d’être compris par sa banque – un besoin apparemment banal mais qui est déterminant pour tout partenariat. « Il est important pour moi d’être informé de l’évolution des taux d’intérêt. Je reçois des mises à jour sans avoir à les demander, et cela même lorsque mon conseiller est absent car c’est alors son collègue qui s’en charge », dit Wyniger. Il reconnaît que ses connaissances financières sont limitées et apprécie d’autant plus d’obtenir des informations précises sur la tarification de ses crédits et de comprendre comment le prix est calculé. Ses attentes en la matière ont également été plus que satisfaites.

Le marché immobilier est actuellement caractérisé par des taux d’intérêt bas, des prix élevés et des banques réticentes. Il devient plus difficile pour les acheteurs d’obtenir un crédit car les dispositions réglementaires pour éviter une bulle du crédit renforcent les exigences. Par rapport aux prix des logements privés, les revenus n’ont guère augmenté depuis 2008, ce qui réduit le cercle des acheteurs potentiels. « Beaucoup de personnes intéressées ne savent pas ce qui les attend avec un financement immobilier », déclare Ronald Hofer, copropriétaire de BTG Immobilien AG. « Elles ne voient que les taux d’intérêt bas mais sont mal informées des exigences. Souvent, des clients sont déçus car ils doivent renoncer à un bien immobilier. »

Des objets immobiliers de haute qualité

Ronald Hofer vend des logements dans la région de Bâle depuis 12 ans environ ou agit en tant qu’intermédiaire. Il s’y connaît en affaires et dispose d’un excellent réseau. Hofer s’est spécialisé sur le créneau des maisons individuelles et appartements de qualité supérieure, tout en s’appuyant également sur une large base d’objets commerciaux. La demande n’a pas faibli chez lui bien que la branche soit confrontée à des difficultés de commercialisation. Actuellement, ce sont les immeubles collectifs d’habitation qui ont le vent en poupe en tant que placements de fonds. En revanche, les demandes d’achats de la part d’expatriés sont en léger recul du fait de l’initiative contre l’immigration.

Pour les ventes de maisons, le côté émotionnel peut parfois jouer aussi un rôle. A Binningen, une vendeuse s’est décidée à faire démolir sa maison familiale pour laisser la place à un immeuble d’habitation. Cela lui était très pénible mais elle s’est réjouie lorsque 2 des 5 appartements ont été vendus avant même le début de la construction – et cela à un emplacement de choix avec un prix du terrain dépassant 2 000 francs au mètre carré.

Le site de Swisspool Balneo SA se trouve à Cormoret dans le Jura bernois. C’est ici que Frank Schneider a fondé son entreprise en 1998 et qu’il fabrique des produits dédiés au bien-être du corps et de l’âme. Outre les baignoires et jacuzzis, il s’est spécialisé dans les systèmes de massage pour la balnéothérapie. Ses bains détendent les muscles et les articulations, adoucissent la peau et activent la circulation sanguine. Les baignoires s’entassent sur 3 000 m² de surface de production. 16 collaborateurs s’emploient à ce que les livraisons à destination de toute l’Europe puissent être effectuées dans les délais prévus. La clientèle est constituée avant tout par des hôtels, des établissements de santé et des entreprises de construction. Frank Schneider va souvent voir personnellement les clients car les matériaux, les couleurs et les formes doivent pouvoir être vus et touchés. Il est en outre convaincu que la proximité avec le client fait toute la différence.

Le factoring a changé ma vie, je ne pourrais plus m’en passer.

Des procédures efficaces

La confiance est le maître mot de ses relations avec ses fournisseurs, ses partenaires et sa banque. En tant qu’entrepreneur, il a affaire depuis 35 ans à des conseillers bancaires. Mais, précise-t-il, il y a 4 ans seulement qu’il est tombé de nouveau sur un « banquier de la vieille école », un conseiller de la Banque CIC (Suisse) qui lui porte de l’intérêt, qui est franc et direct avec lui. A l’époque, il avait des difficultés à faire face au franc fort. Pour rester concurrentiel, il lui fallait adapter ses pratiques. Un de ses fournisseurs lui a donné une astuce capitale : le factoring.

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris sur les marchés boursiers en 2016 ?

C.F. : Les mouvements extrêmes sur les marchés, les fortes fluctuations du prix du pétrole depuis le début de l’année et le résultat du référendum sur le Brexit ; je ne m’étais pas attendu à cela.

Quels enseignements avez-vous tiré des évolutions au cours de l’année dernière ?

C.F. : Pour gagner de l’argent sur les marchés, il faut devenir plus créatif sans prendre inutilement davantage de risques. En période de taux d’intérêt bas, l’investisseur n’a plus que le marché des actions comme opportunité. Mais on peut soit acheter des actions à caractère défensif, soit se couvrir systématiquement pour se préserver de pertes de cours inopinées. Les métaux précieux s’avèrent par exemple un choix judicieux car la plupart du temps ils tirent profit des incertitudes du marché.

Pour gagner de l’argent sur les marchés, la créativité est de mise.

Quel est le sujet dominant en 2017 ?

M.G. : D’une part, les élections politiques en France, en Allemagne, en Italie et aux Pays-Bas, d’autre part Donald Trump comme nouveau président américain. Tout cela comporte bien des incertitudes.

La première année avec Trump comme président sera-t-elle synonyme d’un élan de croissance ou plutôt de frein à la croissance ?

M.G. : Trump devrait réussir sur le plan économique. De nombreuses entreprises comme Google ou Apple ont parqué des milliards à l’étranger et ne seraient pas opposées à les rapatrier aux USA. Grâce à un Tax Break, Trump veut obtenir leur rapatriement rapide. Si ces fonds sont investis à long terme, de nouvelles places de travail pourront aussi être créées et l’économie connaîtra un nouvel élan. Mais il est difficile d’évaluer les incidences de la politique de Trump sur le budget américain et de savoir si son programme sera durable. Si l’on augmente les dépenses, mais baisse en même temps les impôts, il manque quelque part de l’argent. Trump abaisse les impôts pour les entrepreneurs afin que ces derniers gagnent davantage, ce qui génère ensuite une hausse des recettes fiscales. Si cela ne fonctionne pas, il s’ensuivra un alourdissement de l’endettement des USA et une inflation accrue qui entraîneront des taux d’intérêt plus élevés sur le marché obligataire. Des prix à la baisse sur les marchés des capitaux et des pertes de cours concernent avant tout les obligations et donc les investisseurs de type conservateur. Des taux d’intérêt en hausse freinent l’économie car la plupart des entreprises financent leurs investissements et leur croissance avec des capitaux étrangers.